A vous de jouer #1


A vous de jouer !
On commence par "ouvrir" un mot. Ici, avec Nouvelles.
Quels sont les mots que vous voyez ?
Faites une petite liste de ces mots (Lune, Seule, Vélo, Love...).

Suite du Jeu : Chaque participant écrit la fin d'une histoire. La résolution d'une situation. En utilisant ou pas les mots découverts dans la « boîte à outils » ci-dessus. On tire au sort une fin, et on écrit le début de l'histoire... en utilisant la phrase contrainte du concours. On peut imaginer qu'il manque un milieu, un développement à ces histoires, on peut tout imaginer...

Exemples de participants à l'atelier :


Encore un pas, puis un autre, j'ouvre les yeux et là je découvre des collines verdoyantes enserrant, au creux d'un cercle presque parfait, un cube imposant surmonté de paraboles, de panneaux photovoltaïques et d'éoliennes.
Qu'est-ce, ce bâtiment surréaliste dans une nature si paradisiaque ?
En m'avançant sur la pente je découvre, au milieu d'arbres plus que centenaires, des buissons de plus en plus denses d'arbustes aux longues épines acérées. Un malaise commence à me saisir, j'ai du mal à avaler ma salive, je décide de rebrousser chemin. Mais je me retrouve face à face avec des hommes vêtus de combinaisons noires, cagoulés, braquant sur moi des armes ressemblant à des tasers...
Et ils partirent. Ils bondissaient par-dessus les ruisseaux et les racines des arbres, main dans la main, jusqu'au sommet de la colline. Arrivés tout en haut, ils observèrent l'institut qui s'étalait devant eux, heureux et libres. Libres de partir où ils voulaient, de faire ce qu'ils voulaient. Ils se regardèrent dans les yeux et s'envolèrent. Toujours plus près des étoiles...
Arlette et Lucie


Encore un pas, puis un autre, j'ouvre les yeux et là je découvre une ville faite de tours de lumière. Quel que soit l'endroit où je regarde, toujours ces lumières éblouissantes. Je referme les yeux un instant et lorsque je les ouvre de nouveau, parmi le fourmillement des passants de cette ville extraordinaire, se tient un homme. « Viens » me dit-il, en me tendant la main ? Je la prends, et il m'emmène dans cette cité dont je ne connais aucune règle ...
Je suis étourdie de toutes les rencontres que je viens de faire. J'ai des images qui défilent, toutes plus éblouissantes les unes que les autres.
Quand pourrais-je refaire ce voyage, revoir celui qui m'a accompagnée pour chaque découverte ?
Quel est ce brut infernal, si dissonant ?
Faites-le cesser, d'où vient-il ?
Je me tourne pour essayer de voir, je me cogne la main, je pousse un cri.
Je viens de réaliser que ce son agressif est l'alarme de mon téléphone... Je rêvais.
Lucie et Arlette

Encore un pas, puis un autre, j'ouvre les yeux et là je découvre que la lumière est toujours trop forte, je suis ébloui, à peu près aveugle. Je suis tenté de repartir en arrière et de regagner l'abri, tout relatif de la caverne, comme les fois précédentes. Mais non. Quatre fois déjà j'ai laissé passer la journée. Au débriefing les formateurs m'ont dit et répété, d'abord avec bienveillance puis de plus en plus exaspérés, que la réflexion avant l'action était nécessaire mais qu'il fallait aussi savoir accepter l'imprévu. Et que, bon, j'avais un problème à régler, un diplôme à obtenir...
Je me risque au-délà de la barrière rocheuse. La vallée est large, orientée à l'est. La végétation me semble ordinaire. Je ne vois pour l'instant aucun signe d'intrusion. Pourtant la mission est claire. L'être vivant à l'origine de la dissolution des territoires est là, quelque part, il s'est posé dans cette vallée. Je dois le trouver...
Finalement les deux lunes se levèrent, comme d'habitude. Comme si tout cela n'avait rien changé. Les louves se rassemblèrent, sans hurler, et firent cercle autour des élues. Elles allaient pouvoir aider leur monde à renaître, malgré tout.
Perrine et Liselle

Concours Littéraire

Service Culturel - Ville de Saint-Calais / 02 43 35 63 03 / concours.saintcalais@gmail.com.

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